En cette journée internationale des droits des femmes nous laissons la parole à Déborah Couchy, Cariste / Préparatrice de Commande en intérim. Elle a répondu à nos questions. Retrouvez son entretien complet.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis COUCHY Déborah, j’ai 30 ans et je suis mère célibataire actuellement à la recherche d’un emploi dans le secteur de l’automobile.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Je suis diplômée d’un Baccalauréat dans le secteur de l’automobile. J’ai effectué différents types de postes dans ce secteur d’activité, tels que : secrétaire automobile, livreuse de pièces auto, vendeuse de pièces détachées, réceptionniste de marchandises en pièce auto.
Tous ces métiers, je les ai exercés dans la passion et la détermination que je porte au secteur de l’automobile. Cette passion m’a été transmise dès mon plus jeune âge. Après l’obtention de mon diplôme et différentes expériences professionnelles, j’ai tenu à me certifier en tant que cariste et à passer certains CACES (1, 3, 5) pour être assez autonome dans mon secteur d’activité.
Parallèlement à mon développement professionnel, j’ai postulé à différentes offres d’emploi au sein de différentes agences d’intérim de Guadeloupe. Fidérim a été l’une des seules agences d’intérim à m’avoir toujours soutenue dans mon projet et à ne pas m’avoir découragée à évoluer dans ce secteur qui est très masculin. Comparativement à d’autres agences, Fidérim s’attache à défendre le droit des femmes qui souhaitent exercer des métiers que l’on dit plutôt réservés aux hommes.
Avez-vous dû faire face à des préjugés ?
Oui, j’ai dû faire face à certains préjugés comme toutes les femmes évoluant dans un secteur dit masculin. Il y a quelques années, je n’ai pas été retenue pour un poste de vendeur en pièces auto (H/F) auquel j’ai postulé, car le recruteur a eu des craintes. Pour lui, une femme employée signifie enfants et problème de garde et donc absences.
Comment expliquez-vous le fait que votre métier n’attire pas plus de femmes ?
Si le secteur automobile laissait plus de chances aux femmes, beaucoup d’entre elles s’y intéresseraient. Ce sont aussi de beaux métiers qui apportent un épanouissement aux femmes qui les exercent.
Qu’attendez-vous de la journée des droits de femmes ?
J’attends que les femmes soient reconnues comme des êtres à part entière 365 jours par an. Les femmes ont besoin d’être soutenues et épaulées. Je souhaite que toutes les femmes soient mises sur le même pied d’égalité que les hommes dans le secteur professionnel.
L’un des engagements premiers de Fidérim est de choisir ses collaborateurs et intérimaires pour leurs compétences et non pour leurs genres. Au quotidien, nous travaillons avec des collaboratrices inspirantes.